Shaka [100%]

Shaka est un jeune homme de 20 ans mesurant environ un mètre quatre-vingt deux pour 68 kilos, ce qui lui donne une allure svelte et fine mais qui n'est pas pour autant dépourvu de force. Il est en effet bien proportionné et musclé, la peau pâle et les lèvres d'un rosé clair. Ses longs cheveux sont blonds comme le soleil et arrivent environ au milieu de ses cuisses. Le plus regrettable, ce sont ses yeux : d'un magnifique bleu saphir que l'on ne peut hélas pour ainsi dire jamais apercevoir car Shaka garde constamment les yeux fermés. Son regard est pourvu de longs cils noirs et son visage a des lignes délicates et douces, lui donnant un air angélique et paisible. Le reste de son corps est dans les mêmes tons de force tranquille, dessiné gracilement quoiqu'il soit parfaite pour le combat et suffisamment musclé pour qu'il se défende sans trop de dommage.

Du côté vestimentaire, Shaka n'est pas vraiment homme à s'embêter. Ses tenues sont assez semblables. Etant originaire d'Inde, il porte souvent des sari, changeant la couleur ou la coupe mais gardant l'esprit de ces vêtements indiens. Ou alors sa tenue de sous armure qui est de couleur violine. La seule tenue qui soit un peu « changeante » est sa tenue d'entraînement composée d'un pantalon noir près du corps et d'un haut sans manche de même couleur. Ses cheveux ? Encore plus simple que ses tenues, il les laisse constamment libre dans son dos. Certes ils demandent hélas de l'entretien, surtout vu leur longueur. Mais n'évoquez même pas l'idée de les couper : il refusera catégoriquement.   ~

Le calme. La sagesse. La maîtrise de soi. Ce sont les mots qui caractérisent le mieux Shaka. Il est d'un calme olympien, semblant ne jamais céder à la colère comme le commun des mortels. Certes il est une réincarnation d'un dieu, Bouddha en l’occurrence, sa sagesse venant également aussi de là, mais il a aussi un tempérament propice à la méditation, prédisposé à cela si l'on puis le dire. Il a toujours été paisible, à l'écart des autres enfants, pour contempler la nature ou les Hommes, aimant découvrir et apprendre un peu plus encore que ce qu'il savait. Il a énormément de patience, que cela soit envers ceux qui ne le comprennent pas ou encore lorsqu'il doit apporter son aide. Il n'hésitera jamais à porte secours à quelqu'un.

A côté de cela, on remarquera que Shaka est doté d'une intelligence fine et vive qui lui est forte utile lors de ses combats. Sa grande sagesse fait également de lui un conseiller avisé, auprès de qui il fait bon se confier pour avoir justement un conseil ou simplement être écouté. L'écoute d'autrui et de ses sentiments prend une part importante dans son caractère. Shaka est aussi un homme honnête et très droit, se battant pour la Justice et le Bien. Malgré tout, malgré le fait qu'il soit un demi-dieu, Shaka n'en reste pas moins un homme avec des sentiments humains. L'amour, la peine, la joie, la souffrance....Toutes ces choses qui composent une vie, il les ressent. Simplement, il ne les montre pas, gardant ce visage neutre et placide derrière lequel rien ne passe. Tout comme son regard qu'il garde fermé, afin que ses yeux, miroirs de l'âme, ne dévoilent rien.~

Vous pensez sans doute que la vie de Shaka n'a été faites que de paix, de méditation et d'amour fraternel ou filial ? Détrompez-vous, il en est même très loin. Il est en fait de double nationalité, il est indien de sa mère et anglais de son père, ce qui explique sa chevelure blonde et ses yeux bleus. Mais commençons par le commencement de cette histoire.

Karmea était une jeune indienne d'environ vingt ans, vingt deux ans. Elle était au service d'une riche famille indienne avec qui elle s'était liée d'amitié, surtout avec la fille de la famille qui l'adorait. Elle vivait heureuse, vraiment, étant logée, nourrie et respectée par cette famille. De son côté, un jeune Lord s'était rendu en Inde, invité par un ami à y passer quelques jours avant qu'il ne doive rentrer en Angleterre afin d'assister au bal donné par ses parents afin de prendre épouse. Il profitait alors de ces quelques jours de paix en compagnie de son majordome qui ne le quittait pas. Le jeune homme ne passait pas vraiment inaperçu, puisqu'il avait des cheveux blonds comme les blés, alors qu'ici ils étaient habituellement noirs et des yeux bleus. Comment ont-ils pu se rencontrer ? En fait, par hasard. Karmea était sortit prendre un peu d'eau à une fontaine, non loin de la grande demeure. Elle tenait une vasque en céramique et la remplissait d'eau, vêtue d'un sari de couleur grenat et ornée de fils d'argent, ses cheveux nattés dans son dos alors qu'il traversait la place ornée, là où elle se trouvait. Il s'était arrêté et l'avait abordé, essayant de la rassurer en la voyant effrayée.

Mais elle s'apaisa et le jeune homme ne la quitta plus. Il refusa de rentrer en Angleterre et décida de prendre cette jeune femme pour épouse, ici même. Il s'installa donc en Inde. Plusieurs années passèrent avant que Shaka ne vienne au monde, il avait le caractère doux et honnête de sa mère, mais le physique était plutôt celui de son père. La famille était heureuse là-bas, mais alors qu'il avait trois ans, cela bascula. Son père, à cause d'un problème de succession ou d'héritage, on ne sait trop, dû se rendre en Angleterre pour régler cela. Son bateau n'arriva jamais là-bas et il disparu en mer, laissant veuve sa jeune femme et son fils orphelin de père. Karmea n'y survit pas, elle était si attachée à cet homme qui même l'amour pour son fils ne l'aida pas. De constitution fragile, elle mourut quelques mois plus tard. Elle avait prit soin de confier son enfant à des moines bouddhistes qu'elle connaissait et ils prirent soin de l'enfant. Ses premières années furent dures, non pas parce que les moines étaient sévères, au contraire ils étaient des plus prévenants avec lui, mais la perte de ses parents étaient une douleur immense pour lui.

Jusqu'à ce qu'un jour, une voix se fasse entendre. Quelqu'un lui parlait, lui parlait pour le consoler, pour l'apaiser. Bouddha était devenu son protecteur. Depuis ce jour, le jeune enfant sembla aller mieux, il passait de longues heures seul, à méditer, écoutant Bouddha qui répondait à ses questions, douloureuses ou heureuses, lui faisait voir un monde moins physique, plus spirituel, plus intouchable mais si agréable. Shaka avait une compagne, Shegra, sa tigresse. Elle lui avait été offerte alors qu'elle n'était qu'un bébé Tigre, sa mère ayant été tuée. Les moines avaient pensés que Shaka serait le plus approprié à comprendre ce petit être. Elle restait auprès de lui pendant ses méditation, ne le quittant jamais, dormant auprès de lui. Le jeune homme était arrivé à ses dix-huit ans, le long de cette vie paisible et heureuse entourée de sagesse et d'affection. Jusqu'à ce qu'un jour, une autre personne se manifeste à lui. Du moins, une aura. Il s'agissait d'Asmita, l'ancien possesseur de l'armure d'or de la Vierge. Il s'était levé et avait suivit cette aura jusqu'au milieu du Gange, le grand fleuve de l'Inde avant que cette résonance ne s'éteigne.

Plus rien, plus rien durant deux ans. Shaka avait pensé rêver, il ne s'inquiéta donc pas de cela et reprit alors sa vie, prenant soin des enfants et des familles, méditant, parlant avec sagesse. Le jour même de ses vingt ans, l'aura se fit à nouveau sentir. Cette fois-ci plus fortement. Il la suivit alors, courant même comme pour ne pas la perdre, plusieurs enfants le suivant, inquiets de le voir ainsi. Il arriva à l'orée d'une forêt voisine et aperçu alors un bloc d'or qui scintillait. Tremblant, il approcha lentement et tendit la main, effleurant l'objet du bout des doigts. Le coffre d'or s'ouvrit, laissant apparaître l'armure d'or de la Vierge avant qu'elle ne se pose sur le corps de Shaka. Les enfants crièrent de joie alors que les adultes accouraient en les entendant, se réjouissant à leur tour en voyant le jeune homme. Il avait été choisi pour être le chevalier d'or de la Vierge. Il devait donc se rendre au Sanctuaire d'Athènes, sa nouvelle demeure. Il fit ses adieux à ses compagnons et les enfants, mais refusa de se séparer sa compagne Shegra, elle le suivit donc là-bas, après évidemment que Shaka ait dû négocier, refusant de l'abandonner.